Code de déontologie

La spécificité de la branche famille de l’aide à domicile est d’intervenir pour un soutien moral et/ou matériel aux domiciles des familles bénéficiaires de la Caisse d’Allocation Familiale ou de l’Aide Sociale à L’enfance du conseil départemental.

Le domicile est un lieu privé qui se trouve par voie de fait être, pendant les interventions de l’association, un lieu d’exercice professionnel du salarié intervenant. Il est donc essentiel que les intervenants intègrent les valeurs éthiques de nos professions, afin que les bénéficiaires de nos prestations soient respectés dans toutes les dimensions de personnes et de citoyens quelles que soient leurs difficultés sociales ou personnelles. L’intervention à domicile ne doit jamais être vécue comme une intrusion mais toujours comme un accompagnement.

L’A.I.D reconnait les principes déontologiques suivants :

· Une attitude générale de respect, impliquant réserve et discrétion pour tout salarié de l’association, et à tout moment de la prestation.

Elle se décline en prenant compte des droits du bénéficiaire :

  • Le respect de la personne et de ses droits fondamentaux ;
  • Le respect de ses biens ;
  • Le respect de son espace de vie privée et de son intimité ;
  • Le respect de sa culture et de son choix de vie.

Elle se réfère aux textes officiels applicables suivants :

  • La Constitution des 27 octobre 1946 et du 4 octobre 1958, qui définit les principes politiques, économiques et sociaux fondant les Droits de l’homme et du citoyen ;
  • La convention internationale des droits des enfants » du 29 novembre 1989 ;
  • La Charte des droits et libertés de la personne accueillie, selon l’arrêté du 8 septembre 2003, article L.311-4 du code de l’action sociale et des familles.

· Une intervention individualisée, selon une approche globale de la personne, et un principe d’ajustement continue de la prestation aux besoins et attentes de la personne.

Pour offrir en permanence un service adapté à la demande du bénéficiaire, l’association s’engage à veiller à une évaluation des besoins exprimés, voire latents, à proposer une offre élaborée avec le bénéficiaire, et à assurer si nécessaire une approche coordonnée avec d’autres structures, d’autres professionnels.

L’association assure ainsi la transparence de son action pour le bénéficiaire.

L’association peut proposer ses services aux personnes en situation de précarité sociale, d’urgence, et d’isolement, même si ces personnes ne font pas elles-mêmes la demande directement. Dans tous les cas, elle veillera à limiter son offre aux besoins du bénéficiaire.

L’association est attentive aux problèmes de maltraitance, aux situations pouvant mettre les personnes en danger physique, psychologiques, ou matérielles. Elle veille à la prévention de ces situations, et réalise un signalement lorsque nécessaire, selon les dispositions prévues et communiquées, auprès des organismes ou autorités ayant compétence pour recevoir ces informations.

· Une relation triangulaire, qui protège le bénéficiaire et l’intervenant. Il s’agit de la relation entre le bénéficiaire, l’intervenant  et le responsable de secteur.

Le caractère triangulaire de cette relation assure plusieurs fonctions :

  1. Une fonction de protection du bénéficiaire assurée par le responsable de secteur face à d’éventuelles pratiques abusives ou non satisfaisantes de la part de l’intervenant ;
  2. Une fonction de protection de l’intervenant, en l’aidant à distinguer une relation professionnelle d’une relation interpersonnelle, à maintenir une juste distance professionnelle, et à éviter autant une relation excessivement centrée sur l’affectivité, qu’une relation trop indifférente excessivement centrée sur la technicité ;
  3. La responsable de secteur veille à la bonne réalisation de la prestation, dans le respect des règles professionnelles et déontologiques.